atelier (140x100)

PEINTURE (URBEX)

4 juillet 2016

Travail en cours depuis 3 ans : les friches industrielles.

Marie Mignano s’inscrit dans le mouvement d’Exploration Urbaine (Urbex) et défend aujourd’hui habilement un univers singulier et comtemporain qui allie réalisme et abstraction.

Tout en rendant compte du temps qui passe à travers les friches industrielles, comme les photographes de ce mouvement, l’artiste propose un travail de réinterprétation. La prise de vue permet de recueillir les données, la matière picturale et le cadrage rendent compte de son interprétation. Ainsi le geste pictural révèle le positionnement et les interrogations de l’artiste et souligne le fil conducteur de sa pratique artistique « le catastrophisme ».

L’artiste propose, grâce à une signature picturale forte, un autre regard pour revoir le monde qui nous entoure. Ainsi, La force de ce travail est de nous questionner sur le passage du temps et la frontière du réel à l’imaginaire.

« Il y a quelque chose de mystérieux dans les lieux abandonnés. Quelque chose de fascinant. J’aime le paradoxe en ces bâtiments construits par l’homme, abandonnés et dépouillés de vie humaine. On y voit des tas de choses, on imagine des tas d’histoires. Je suis particulièrement attirée par les friches industrielles, ces grands espaces de travail.  Pourquoi ont-ils été abandonnés, vidés, délaissés alors même qu’ils sont utilisables? Qu’est-ce que cela dit sur nos sociétés qui produisent pour gaspiller ? Au final, force est de constater que la nature reprend ses droits après le passage de l’Homme. »

 

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